Des candidats en Allemagne et en France

Ça n’existe pas en France, et on tombe un peu des nues en le découvrant : dans la plupart des pays européens, il est nécessaire de réunir des signatures de soutien pour se présenter aux élections européennes.

En Allemagne, il faut récolter 4000 signatures. En Belgique, on passe à 5000 signatures de locuteurs néerlandais, 5000 de francophones et enfin 200 de germanophones, ce qui correspond environ à une personne sur mille qui doit apporter son soutien. En Hongrie, on en est à 20 000 signatures, et on se rapproche d’un soutien pour 500 citoyens. En Italie, c’est le même ordre de grandeur avec plus de 150 000 signatures nécessaires. Dans ces conditions, même des partis comme l’UMP ou le PS auraient du mal à être candidats avec les seules signatures de leurs membres. Mais le record revient à la Roumanie avec 200 000 signatures, soit 1 personne sur 100 qui doit apporter son soutien !

Les signatures doivent être recueillies, validées dans les mairies pour obtenir un coup de tampon et finalement adressées à l’institution qui gère les candidatures. La collecte doit s’effectuer dans un temps limité. Enfin pour ceux qui sont parvenu au bout, il leur reste à affronter les cautions de candidature comme au Royaume-Uni et en Lituanie ainsi que les frais d’impression des bulletins de vote, affiches, etc.

Beaucoup de membres de notre mouvement, aux Pays-Bas, au Portugal, en Pologne, en Italie... auraient souhaité être candidats dans leur pays, mais les règles électorales actuelles ne leur ont pas permis. Nous n’aurons donc des candidats qu’en Allemagne et en France. Espérons que l’on pourra bientôt voter pour des listes européennes. Ce serait tellement plus simple pour un parti européen comme le nôtre !