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Notre programme

Les Européens font l’Europe

Communication internationale entre citoyens

[1.1] Parce que l’accès à la communication internationale est un droit pour tous les citoyens européens et que la langue espéranto, qui facilite la communication entre personnes de langues différentes, est la solution la plus adaptée pour rendre effectif ce droit, l’étude de l’espéranto doit être autorisée et proposée dans les systèmes éducatifs.

Mobilité

[1.2] Les programmes d’échanges européens doivent être étendus pour pouvoir être proposés à tous les étudiants, enseignants, fonctionnaires, et à toutes les professions. Leur financement doit permettre d’offrir cette expérience de la mobilité à tous. L’introduction de plus de diversité dans les langues réellement enseignées permettra d’intensifier les jumelages.

Faire exister la diversité linguistique et culturelle

La diversité dans l’éducation

[2.1] La diversité linguistique dans l’enseignement scolaire doit être assurée. Pour lutter contre les déséquilibres actuels et permettre l’enseignement des langues des pays voisins, des langues minoritaires ou encore des langues de l’immigration, l’Union Européenne favorisera le développement de la compréhension passive et l’utilisation de l’espéranto comme introduction aux langues étrangères afin, notamment, de valoriser les compétences et d’éviter le sur-investissement dans les langues hégémoniques.

Aider concrètement la diversité

[2.2] L’Union doit coordonner, favoriser et subventionner les traductions dans tous les domaines : les rencontres, la littérature, les films, le spectacle vivant, etc. Les langues doivent être soutenues pour mieux résister aux pressions économiques, par exemple en favorisant la diversité à la radio, au cinéma, à la télévision, etc. Un statut européen du traducteur sera créé.

Évaluer

[2.3] La Commission européenne doit rendre compte annuellement de l’état de la diversité linguistique et culturelle dans l’Union et du respect des droits linguistiques des individus et des communautés. Les pratiques en faveur de la diversité linguistique et culturelle dans les médias, les entreprises, ou au travers des services de traduction et interprétation, seront évaluées.

Une charte à ratifier

[2.4] Tous les États membres devraient ratifier et appliquer la Charte européennes des langues régionales et minoritaires, afin de les promouvoir dans la vie publique et dans l’enseignement.

Faire avancer la démocratie

Des médias indépendants

[3.1] Pour garantir l’expression et la diversité des opinions, l’indépendance des médias, notamment des grands groupes industriels ou financiers, doit être assurée.

Des élections plus démocratiques

[3.2] Les règles de candidature aux élections européennes doivent être simplifiées et unifiées, par exemple en instaurant des listes européennes en complément des listes nationales ou régionales, de façon à permettre l’expression de nouveaux courants. En effet, dans certains pays, les règles actuelles ainsi que les frais de participation sont rédhibitoires. Cette situation nuit à l’émergence de véritables partis européens.

[3.3] En complément de la démocratie parlementaire, les outils d’une démocratie directe et respectueuse du principe de subsidiarité, dont le référendum d’initiative citoyenne, mécanisme permettant aux citoyens de proposer l’élaboration de nouvelles lois qui sont ensuite votées par l’ensemble des électeurs, doivent être soutenues autant que possible.

Pour les élections, il faut promouvoir des modes de scrutin innovants, par exemple le scrutin proportionnel arborescent expliqué ici : http://plus.wikimonde.com/wiki/Bicamerisme_equitable

Des règles plus démocratiques

[3.4] L’Union européenne doit se doter d’une constitution approuvée par référendum et proposée par une assemblée représentative du peuple et élue dans ce but. Les membres de cette as­semblée constituante ne devront pas subir de discrimination linguistique.

[3.5] L’évolution du système monétaire, notamment les règles de la création monétaire, doit résulter de décisions démocratiques.

La démocratie linguistique dans nos institutions

[3.6] Au sein des institutions européennes, les discriminations linguistiques à l’embauche, dans les groupes de travail et dans la communication avec le public doivent cesser.

[3.7] L’Union assurera la réelle disponibilité en toutes les langues officielles et, en cas d’impossibilité, également en espéranto, des règlements, des directives, des textes de lois et de leurs documents préparatoires. Une décision européenne ne pourra prendre effet que si cette décision et les documents l’explicitant sont disponibles dans toutes les langues officielles de l’Union.

[3.8] Lorsqu’un plurilinguisme équitable ne peut être garanti dans une institution européenne, l’espéranto sera proposé comme une des langues de travail.

Des principes comme guides

Répondre à l’urgence environnementale

[4.1] Le développement durable, qui vise à répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs, doit être considéré comme une priorité.

Promouvoir une informatique libre

[4.2] Parce que les logiciels libres et les standards ouverts jouent un rôle important dans la démocratisation de l’accès à l’informatique, qu’ils sont une source de liberté et de transparence pour les utilisateurs, par exemple en cas de vote électronique, leur utilisation dans le secteur public doit être encouragée.

Un socle pour agir

[4.3] Plus généralement, nos orientations politiques s’appuient sur les principes d’égalité des chances et de solidarité, sur la Convention européenne des droits de l’homme, sur les déclarations et conventions de l’ONU, notamment celles concernant les droits de l’homme et les droits de l’enfant, ainsi que sur la Déclaration universelle des droits linguistiques signée par L’UNESCO.