2 octobre, journée internationale de la non-violence : EDE soutient le communiqué de l’UEA

La Journée internationale de la non-violence vise à promouvoir le principe de non-violence comme voie vers une culture de paix, de tolérance et de compréhension mutuelle. Un comportement non violent est lié au respect des droits de l’homme, à l’acceptation des libertés fondamentales, à la démocratie et au développement pour tous.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) réunit des États, qui sont eux-mêmes des communautés de personnes. L’idée de non-violence repose sur le fait que l’action gouvernementale, pour ne pas être violente, a besoin du consentement et de la coopération du peuple. Les États membres ont accepté la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme et d’autres accords internationaux pour la construction de sociétés pacifiques.

C’est pourquoi, dans le cadre de cette journée internationale, l’UEA appelle au respect mondial des droits de l’homme, du droit à la liberté d’opinion et d’expression, du droit d’association pacifique et du droit de participer à la gouvernance de son pays. Ces droits sont des outils par lesquels les pays deviennent de véritables communautés dans lesquelles tous, malgré la diversité et les différences, sont libres et égaux - et coopèrent socialement.

Ce n’est pas par hasard que ce jour a été choisi pour coïncider avec l’anniversaire du Mahatma Gandhi, le 2 octobre. L’activité de ce leader mondialement reconnu a défini la non-violence comme une action politique à la recherche de changements sociaux sans manquer de respect aux droits les plus élevés à la vie, à la liberté et à la sécurité. C’est une voie vers l’inclusion sociale et la justice.

L’UEA préconise que tous les civils dans le monde puissent exiger de leurs gouvernements qu’ils respectent les accords acceptés. L’UEA encourage également tous les individus dans leur vie quotidienne à cultiver un comportement non violent. En tant que locuteurs de la langue internationale Espéranto, nous visons l’éducation et la sensibilisation du public à la non-violence, car un comportement non violent s’apprend par une coexistence et une coopération positives, par une connaissance ouverte et une rencontre sans entrave. Grâce à l’espéranto, nous facilitons les relations entre les personnes dans plusieurs buts, de la paix à la citoyenneté, de l’éducation à la science, de l’écologie à la solidarité.

Nous promouvons la justice linguistique, afin que les locuteurs de toutes les langues aient le droit de se regrouper pacifiquement et de trouver un soutien international pour s’exprimer fermement sur ce qu’ils veulent et ce qu’ils attendent de leurs gouvernements, et sur le type de société qu’ils veulent. Grâce à l’espéranto, nous offrons un pont entre les langues pour favoriser la compréhension et le respect entre toutes les personnes.

Les gens viennent en premier. C’est la voie vers un monde meilleur pour tous, dans lequel nous pouvons trouver des solutions aux nombreux problèmes qui affligent notre planète.

Voir le communiqué original sur le site de UEA