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Propositions alternatives pour une meilleure maîtrise des langues vivantes étrangères
samedi 20 juillet 2019, par
C’est l’été, et on a envie d’oublier l’école, mais la rentrée est seulement dans six semaines.
Les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants seront de nouveau confrontés au problème de l’apprentissage des langues étrangères, et en particulier de l’anglais.
Malgré le nombre d’heures d’enseignement, malgré les sommes considérables dépensées (par la collectivité et par les individus), le niveau ne s’améliore que très peu. Les rapports officiels se succèdent, les ministres prennent des décisions qui devraient tout changer, et rien de change...
A partir des textes officiels, voici quelques propositions alternatives pour d’une part améliorer les résultats, et d’autre part permettre des économies à la collectivité comme aux familles.
On raconte à la télé et dans les journaux que les Français sont mauvais en langues étrangères et en particulier en anglais. Ce stéréotype est tel que lorsqu’on cherche sur internet dans un moteur de recherche "Les Français et les langues étrangères" ou "Les Français et l’anglais", on obtient uniquement des réponses dont le titre est "Les Français toujours nuls en anglais", ou des titres voisins.
L’appareil de l’Education Nationale, du ministre aux enseignants de base, fait ce qu’il peut. Régulièrement des rapports sont remis au ministre, qui prend de grandes décisions, augmente le nombre d’heures d’enseignement, dépense l’argent public, mais sans résultat manifeste. Les parents envoient leurs enfants en séjours linguistiques, leur payent des leçons particulières, avec des résultats variables.
Pour mieux comprendre la situation, sans se prendre la tête, on peut regarder la vidéo de Linguisticae : Les français ont-ils un problème avec l’anglais ?.
Avec quelques efforts intellectuels de plus, pour mieux comprendre la situation, et essayer de l’améliorer par des voies qui n’ont pas encore été explorées par l’appareil de l’Education Nationale française, on peut lire le document "Propositions alternatives pour une meilleure maîtrise des langues vivantes étrangères", fondé sur l’analyse des rapports officiels.
Il montre, à partir de ces rapports officiels, que la situation est bien différente des proclamations ministérielles :
1) Les compétences linguistiques obtenues par les élèves ne sont pas à la hauteur des investissements faits par la collectivité.
2) L’enseignement précoce (début de la scolarité primaire ou maternelle) d’une langue étrangère n’apporte pas d’avantage par rapport à l’enseignement plus tardif (fin de la scolarité primaire, ou début de la scolarité secondaire)
3) Il n’y a pas de relation entre les performances des élèves dans la première langue étrangère (l’anglais en dehors du Royaume-Uni) et leurs performances dans une deuxième langue étrangère.
Et les propositions sont plus innovantes que les directives ministérielles : utiliser l’espéranto comme marchepied pour faciliter l’étude ultérieure des langues étrangères nationales ou régionales.
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