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Il y a 40 ans : Simone Veil appelait à l’harmonisation des modes de scrutin européens

jeudi 18 juillet 2019, par Pierre

Simone Veil a aussi été présidente du Parlement européen. Lors de son premier discours, le 17 juillet 1979, elle insistait sur la nécessité d’harmoniser les modes de scrutin.
En cet été 2019, quarante ans après, ses propos restent malheureusement d’actualité.

le 17 juillet 2019

Il y a 40 ans : Simone Veil appelait à l’harmonisation des modes de scrutins européens

Après une brillante carrière dans la fonction publique, entre deux périodes de politique française, Simone Veil reste dans les mémoires comme présidente du Parlement européen, de 1979 à 1982.
Lors de son premier discours en tant que présidente de ce Parlement, le 17 juillet 1979, elle avait appelé à des règles communes pour les scrutins européens :
« D’abord avec modestie et discrétion, compte tenu des pouvoirs limités que lui attribuait le traité de Rome, le Parlement européen a, grâce à l’influence politique croissante qu’il a su progressivement acquérir, consolidé son rôle dans les Institutions de la Communauté et dans la construction communautaire. ...
Cet acquis des précédentes Assemblées, le Parlement réuni aujourd’hui ne le perdra pas de vue. Aucun d’entre nous n’oubliera qu’il a contribué à la mise en oeuvre, conforme à l’espérance des fondateurs de la Communauté, d’« une union sans cesse croissante entre les peuples européens ».
...
Certes, dans les différents États membres, les procédures électorales ont encore varié, conformément d’ailleurs à l’Acte du 20 septembre 1976 portant élection des représentants à l’Assemblée au suffrage universel direct, et c’est à nous qu’il appartiendra, en vue des élections futures, d’élaborer un mode de scrutin uniforme. C’est une tâche à laquelle je m’attacherai avec vous.
 »

Depuis quarante ans, nous n’avons guère progressé dans l’élaboration d’un mode de scrutin uniforme.

Europe-Démocratie-Espéranto rappelle aujourd’hui quelques conditions nécessaires pour que l’Union européenne soit une structure politique démocratique, et non un conglomérat d’Etats où les décisions sont prises de façon opaque. :
- un mode de scrutin commun, par exemple comme en Allemagne, avec un bulletin de vote unique et des cases à cocher.
- une langue commune pour débattre ensemble de notre avenir commun. Puisque l’Union européenne, d’après le traité de Lisbonne, doit respecter l’égalité de tous sans faire de discrimination selon l’origine, la meilleure langue commune sera l’espéranto.

(Voir aussi lalettre ouverte au Président de la République française de juillet 2018, lors de la panthéonisation de Simone Veil)

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