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Malgré les difficultés de 2013, meilleurs vœux pour 2014 à l’Union Européenne !
jeudi 2 janvier 2014, par
L’année 2013 se termine mal pour l’Union européenne.
Il n’y a pas de grosse catastrophe, pas de guerre, pas d’épidémie, mais un ensemble de petits faits montrant que l’organisation politique de l’Europe est mal en point.
Le 5 décembre, un communiqué de presse de Eurostat indiquait que la pauvreté et l’exclusion sociale augmentent en Europe : "En 2012, 124,5 millions de personnes, représentant 24,8% de la population, étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE, contre 24,3% en 2011 et 23,7% en 2008". C’est d’autant plus regrettable que l’article 3 du Traité de Lisbonne indique que "L’Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples". Depuis quelques années, le bien-être est manifestement en échec.
Deux semaines après, l’agence de notation Standard and Poor’s a dégradé la note de l’Union Européenne de AAA à AA+ le 19 décembre. Parmi les motifs, on peut lire "que la cohésion parmi les Vingt-Huit est moins prégnante et que certains Etats membres risquent de rechigner à financer le budget de l’UE"
Le lendemain 20 décembre, le site internet plurilingue Presseurop (www.presseurop.eu) cessait de fonctionner. Ce site existait depuis 2009, grâce à un financement de la Commission européenne. Le principe en avait été défini ainsi : "Chaque jour, la rédaction choisira, traduira en dix langues et confrontera ce que la presse européenne et mondiale écrit de plus neuf et original sur l’Europe. Non pas l’Europe institutionnelle, déjà bien relayée, mais l’Europe telle que la vivent les femmes et les hommes". Avec cette disparition, les citoyens européens vont encore plus manquer d’outils pour confronter leurs idées.
Une condition nécessaire à la démocratie est le débat démocratique. L’Europe n’a pas (encore) de langue commune et les échanges d’opinions entre ses citoyens nécessitent des traductions d’une langue dans une autre, et inversement. PressEurop était un outil qui créait du lien entre les différents peuples constituant l’Union européenne, et qui augmentait la "cohésion parmi les Vingt-Huit" ce qui permettait un peu plus de "paix et de bien-être" parmi les habitants.
Malgré toutes ces mauvaises nouvelles, l’idée européenne n’est pas morte. En 2014 Europe-Démocratie-Espéranto continuera à œuvrer pour une vraie démocratie en Europe, en particulier dans le domaine linguistique, pour promouvoir une langue équitable, partagée par tous. Dans ce but, nous présenterons des listes de candidats pour les élections au Parlement européen du 25 mai prochain.
En lien avec ceux qui croient au débat démocratique pour faire avancer la société, nous souhaitons une bonne et heureuse année 2014 à tous.
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