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L’équité dans l’Union européenne passe aussi par une langue commune équitable.

dimanche 29 avril 2018, par Pierre

Il y a une semaine, à l’occasion de la publication d’une enquête Eurobaromètre sur « Équité, inégalité et mobilité intergénérationnelle », la Commission européenne a fait un communiqué indiquant que « Le président de la Commission européenne, M. Jean-Claude Juncker, a fait de l’équité dans l’UE la pierre angulaire de ses priorités politiques ».

C’est bien, et Europe-Démocratie-Espéranto ne peut que se réjouir de voir les dirigeants européens accorder de l’importance à l’équité.

Mais l’équité dans l’Union européenne ne peut pas se passer d’une équité linguistique.

L’enquête Eurobaromètre montre que l’opinion des Européens est formée surtout par interaction avec les gens du même pays, beaucoup plus qu’avec les gens de même condition sociale.

Lorsque sur un sujet clivant comme « L’immigration dans notre pays est une bonne chose », 70 % des Suédois répondent « oui » contre 10 % seulement des Grecs, on voit mal comment un politique commune serait possible.

Pour un fonctionnement démocratique de l’Union européenne, il faut d’abord un débat démocratique : de la confrontation des opinions et des arguments peut naître un consensus, ou au moins une connaissance et un respect mutuel.

Mais un tel débat commun demande une langue commune, où chaque personne puisse s’exprimer et être entendue. Il faut une langue commune, facile et précise. Il faut une langue équitable. Il faut l’espéranto.

Documents disponibles :

- dossier réalisé à partir de Eurobaromètre 471 (avril 2018, 6 pages)

- traduction d’un article de Robert Phillipson « Langues internationales et droits humains internationaux » (2002, 18 pages)

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